Notre Dame de Consolation
Remarquablement restaurée par l’association “Les Amis de Jouques”,
Notre-Dame de Consolation est d’autre part le rendez-vous annuel d’un pèlerinage paroissial qui a lieu le dimanche le plus proche du 8 septembre.
Son accessibilité par les chemins de colline constitue une sympathique randonnée.
Chapelle Notre Dame de la Roque
Du XIIème au XVème siècle, elle fut l’église paroissiale, campée sur la colline avec une vue imprenable sur la vallée.
Sa nef romane est flanquée d’une chapelle gothique qui abrite de nombreux ex-voto dont quelques tableaux évoquant les heurs et la vie quotidienne des Jouquards jusqu’au XX siècle.
Chapelle Sainte Consorce
C’est le lieu de pèlerinage le plus éloigné du village : sur le flanc du Concors, à 8 km de distance et à 750 mètres d’altitude. On s’y rend en le lundi de Pentecôte et par temps de sécheresse pour y implorer la pluie.
Eglise Saint Pierre
L’église Saint Pierre, fût la paroisse érigée au début du XIème siècle.
Elle doit sa dédicace au fait d’avoir été construite au milieu du cimetière dont une partie se trouve sous l’esplanade actuelle. Située à l’ouest du village, elle ne devint église paroissiale que vers 1440, ce rôle étant tenu jusqu’à cette époque par Notre Dame de la Roque. Composée à l’origine d’une seule nef et de deux travées de pur style roman, elle fut souvent réaménagée au cours des siècles.
De 1540 à 1574 sont ajoutées deux nefs latérales : la nef Saint Joseph et la nef du Rosaire. Au XIX °, cette dernière est agrandie par suppression de la sacristie, reconstruite plus tard à l’extérieur, et les trois nefs sont prolongées vers l’ouest.
Une absidiole destinée aux fonds baptismaux alors que l’entrée est déportée latéralement vers le sud en 1872.
La réfection intérieure complète s’est achevée en 2010 suite à la réfection extérieure en 2003.
La visite commentée a lieu lors des journées du patrimoine
L’église Saint-Pierre est ouverte lors des offices habituels de L’UPAVD, ainsi que les dimanches de décembre et janvier, pour découvrir la crèche de Gustave Salgé jusqu’à l’Épiphanie.
Adresse : place de l’église, 13490 Jouques
Les oratoires de Jouques
Ces petits monuments charmants à l’angle des rues, sur les bords de route ou à la croisée des chemins évoquent la foi de nos ancêtres, leur besoin d’être protégés.
A Jouques, 18 oratoires sont répertoriés dont voici les principaux.
Saint-Pierre : érigé vers le site de Petrus en 1740 et restauré en 1933.
L’oratoire de la porte Saint-Pierre : date de 1676.
Saint-Marc : érigé en 1842, représenté avec son lion, l’oratoire est situé après le cimetière.
Saint-Antoine : accompagné de son cochon a été modelé par Gustave Salgé en 1934 (Bèdes).
ND de la Reverdide : présente un bénitier, (rare en Provence).
Vierge de la Bonne Route (Gerle) et ND de la Traconnade : oratoires monolithes (façonnés d’une seule pierre où a été creusée une niche tapissée de mosaïque), ils représentent une vierge à l’enfant illuminée
ND de la Roque : daterait du XVIème siècle. Il présente une Pietà de pierre.
Sainte-Consorce : on le croise en début de Pèlerinage vers Sainte-Consorce (Citrani).
Mère Geneviève Gallois, moniale et artiste
La famille monastique de l’Abbaye de Notre Dame de Fidelité est marquée par le souvenir, l’œuvre et la spiritualité de Mère Geneviève Gallois (1888-1962), moniale et artiste de génie.
Lorsqu’elle entre au monastère en 1917, alors qu’une carrière artistique brillante s’ouvre à elle, sœur Geneviève fait, avec le don d’elle-même, le sacrifice de son art. Elle donne alors une inimitable série de dessins sur la vie monastique, ainsi que des eaux fortes et des vitraux. Elle écrit beaucoup, et note ses réflexions sur la vie monastique, dans un style aussi vigoureux que celui de ses dessins.
Au fil du parcours commenté par une moniale, vous découvrirez ses travaux depuis ses huiles de jeunesse jusqu’aux maquettes des vitraux.
Visite sur rendez-vous, trois jours à l’avance : actuellement fermé pour travaux
04 42 57 80 17 ou contact@abbayedejouques.org.
« Pour moi, l’Art se fond de plus en plus avec la vie, et la vie se fond de plus en plus avec Dieu ; elle descend toujours plus profond, au fond de moi-même, dans un trou qui n’a pas de fond ; et tout ce que j’ai à exprimer, en Art, est ce corps à corps avec Dieu, cette lutte pour éliminer tout ce qui sépare du cœur à cœur avec Lui. Le vitrail que je fais maintenant porte cette inscription : « Aperi mihi, soror mea… Ouvre-moi, ma sœur, mon amie ». C’est le résumé de la vie chrétienne : Dieu qui veut entrer, et l’âme qui Lui ouvre. » Mère Geneviève Gallois
